Titre : |
Bratislava |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
François Nourissier (1927-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Bernard Grasset |
Année de publication : |
1990 |
Importance : |
235 p. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-246-42991-3 |
Prix : |
82 F |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
J'ai beau me moquer des écrivains qui prétendent avoir été entraînés par leurs personnages , et autres sornettes, force m'est de reconnaître que certains récits doivent plus à la volonté, et d'autres, à la nécessité. Celui-ci, inclassable, m'a forcé la plume. J'ai essayé de le contourner ; de détourner son contenu vers d'autres textes ; d'en faire un roman, etc. Mais en fin de compte il m'a fallu l'écrire dans la forme qu'il avait prise, d'emblée, dans mes songes. {Bratislava} évoque, sans suggérer de réponses, les questions que posent l'âge, le passage du temps, la mémoire, l'oubli. Tous les humains en train de vieillir ont ces sujets dans la tête et en connaissent le harcèlement. Certains, comme j'ai d'abord tenté de le faire, veulent en distraire leur attention ; d'autres les affrontent : c'est à eux que ce livre s'adresse. Il existe en littérature des genres, des tons, des styles. {Bratislava}, dans l'esprit de l'auteur, appartient à la confidence plutôt qu'à la harangue, à la comédie plutôt qu'à la tragédie. Il n'est donc pas interdit de s'y amuser. F.N. |
Bratislava [texte imprimé] / François Nourissier (1927-....), Auteur . - Paris : Bernard Grasset, 1990 . - 235 p. ; 21 cm. ISBN : 978-2-246-42991-3 : 82 F Langues : Français ( fre)
Résumé : |
J'ai beau me moquer des écrivains qui prétendent avoir été entraînés par leurs personnages , et autres sornettes, force m'est de reconnaître que certains récits doivent plus à la volonté, et d'autres, à la nécessité. Celui-ci, inclassable, m'a forcé la plume. J'ai essayé de le contourner ; de détourner son contenu vers d'autres textes ; d'en faire un roman, etc. Mais en fin de compte il m'a fallu l'écrire dans la forme qu'il avait prise, d'emblée, dans mes songes. {Bratislava} évoque, sans suggérer de réponses, les questions que posent l'âge, le passage du temps, la mémoire, l'oubli. Tous les humains en train de vieillir ont ces sujets dans la tête et en connaissent le harcèlement. Certains, comme j'ai d'abord tenté de le faire, veulent en distraire leur attention ; d'autres les affrontent : c'est à eux que ce livre s'adresse. Il existe en littérature des genres, des tons, des styles. {Bratislava}, dans l'esprit de l'auteur, appartient à la confidence plutôt qu'à la harangue, à la comédie plutôt qu'à la tragédie. Il n'est donc pas interdit de s'y amuser. F.N. |
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