Titre de série : |
Maurin des Maures., 2 |
Titre : |
L'illustre Maurin : roman |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean Aicard (1848-1921), Auteur |
Editeur : |
Paris : Phébus |
Année de publication : |
1996 |
Collection : |
Maurin des Maures. num. 2 |
Importance : |
411 p. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85940-487-1 |
Prix : |
149 F |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Suite (et fin) des aventures du fameux braconnier de Provence, qui enchantèrent les lecteurs du début du siècle et valurent à leur auteur un fauteuil mérité à l'Académie. On prétend, non sans raison, qu'il est bon de se méfier des "suites", surtout si elles jouent sur le velours d'un précédent succès. Mais Jean Aicard et son héros ont assez d'astuce -et d'esprit panache- pour déjouer une fois de plus les pièges de la convention. On attendait l'éternel Maurin, bon pied bon œil, toujours prêt à en découdre avec l'injustice et la sottise. Or le coup de génie du romancier se révèle ici dès les premiers détours du sentier : Maurin vieillit. Oh, il garde intacts son humeur batailleuse, son fameux esprit d'insoumission, il a toujours la maréchaussée au bout du guidon de son fusil, il s'entend pareillement à piéger les lièvres, perdrix et porteurs de képi -et à se moquer du monde de la belle façon. Mais l'on sent bien que le cœur n'y est plus. Le climat de la forêt des Maures, du coup, semble avoir changé lui aussi. Nous ne sommes plus à l'heure des petits matins frisquets prometteurs de mistral et de claire lumière, mais par ces soirées de fin d'automne où le soleil couleur de miel a l'air pressé de dire adieu aux choses. Pressé de partir, Maurin ? Que non pas ! La chasse l'attire toujours, et les filles. Mais la manigance d'une gamine, qui va le posséder comme un enfant, lui montre bientôt que ce n'est plus lui qui tient les rênes. Enfin voilà une balle perdue... N'en disons pas plus. Le subtil Aicard nous joue ici le même tour que Dumas dans le sillage des Trois Mousquetaires : on comprend qu'il a fabriqué un grand livre quand on a lu Le Vicomte de Bragelonne -où l'on s'aperçoit que si d'Artagnan et ses amis sont grands, eux aussi, c'est qu'ils réussissent au bout du compte à nous faire pleurer. |
Maurin des Maures., 2. L'illustre Maurin : roman [texte imprimé] / Jean Aicard (1848-1921), Auteur . - Paris : Phébus, 1996 . - 411 p. : couv. ill. en coul. ; 21 cm. - ( Maurin des Maures.; 2) . ISBN : 978-2-85940-487-1 : 149 F Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Suite (et fin) des aventures du fameux braconnier de Provence, qui enchantèrent les lecteurs du début du siècle et valurent à leur auteur un fauteuil mérité à l'Académie. On prétend, non sans raison, qu'il est bon de se méfier des "suites", surtout si elles jouent sur le velours d'un précédent succès. Mais Jean Aicard et son héros ont assez d'astuce -et d'esprit panache- pour déjouer une fois de plus les pièges de la convention. On attendait l'éternel Maurin, bon pied bon œil, toujours prêt à en découdre avec l'injustice et la sottise. Or le coup de génie du romancier se révèle ici dès les premiers détours du sentier : Maurin vieillit. Oh, il garde intacts son humeur batailleuse, son fameux esprit d'insoumission, il a toujours la maréchaussée au bout du guidon de son fusil, il s'entend pareillement à piéger les lièvres, perdrix et porteurs de képi -et à se moquer du monde de la belle façon. Mais l'on sent bien que le cœur n'y est plus. Le climat de la forêt des Maures, du coup, semble avoir changé lui aussi. Nous ne sommes plus à l'heure des petits matins frisquets prometteurs de mistral et de claire lumière, mais par ces soirées de fin d'automne où le soleil couleur de miel a l'air pressé de dire adieu aux choses. Pressé de partir, Maurin ? Que non pas ! La chasse l'attire toujours, et les filles. Mais la manigance d'une gamine, qui va le posséder comme un enfant, lui montre bientôt que ce n'est plus lui qui tient les rênes. Enfin voilà une balle perdue... N'en disons pas plus. Le subtil Aicard nous joue ici le même tour que Dumas dans le sillage des Trois Mousquetaires : on comprend qu'il a fabriqué un grand livre quand on a lu Le Vicomte de Bragelonne -où l'on s'aperçoit que si d'Artagnan et ses amis sont grands, eux aussi, c'est qu'ils réussissent au bout du compte à nous faire pleurer. |
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