Titre : |
Le Judas de Léonard |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Leo Perutz (1882-1957), Auteur |
Editeur : |
Paris : Phébus |
Année de publication : |
1987 |
Collection : |
Domaine romanesque, ISSN 0768-9535 num. 8 |
Importance : |
245 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85940-078-1 |
Prix : |
92 F |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Milan, 1498. Léonard de Vinci, invité à la cour de Ludovic le More, travaille à sa célèbre Cène. Il cherche en vain un modèle pour la figure de son « Judas ». Il a beau hanter les bas-fonds de la grande cité lombarde, passer en revue toutes les canailles du lieu, les vices qu’il découvre sont à l’évidence de ceux que Jésus aurait pardonnés. Or Jésus n’a pas pardonné à Judas… On rencontrera, au fil d’une pérégrination riche en surprises, un duc peu soucieux de son statut souverain ; un prêteur sur gages prompt à se vendre pour quelques sequins, mais dont la fille offre son corps et son âme contre un sourire ; un poète mauvais garçon, sorte de Villon amnésique, évoquant des terres possédées jadis « il ne sait où » ; un marchand allemand enfin, honnête et droit, mais qui trahira par crainte d’aimer… et dont Léonard fera son modèle. On goûtera surtout, par-delà les mirages d’une imagination enfiévrée, la beauté musicale qui fait toute la magie des romans de Perutz : ces conversations qui se croisent en contrepoint vertigineux, l’allégresse du ton que contredit cruellement un discours désabusé, le rythme inattendu des épisodes, qui trahit un surprenant désordre des valeurs. Mais l’imprévisibilité, laquelle donne tout son prix à la musique comme à l’art du roman, n’est-elle pas la clé ironique de l’humaine existence ? |
Le Judas de Léonard [texte imprimé] / Leo Perutz (1882-1957), Auteur . - Paris : Phébus, 1987 . - 245 p.. - ( Domaine romanesque, ISSN 0768-9535; 8) . ISBN : 978-2-85940-078-1 : 92 F Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Milan, 1498. Léonard de Vinci, invité à la cour de Ludovic le More, travaille à sa célèbre Cène. Il cherche en vain un modèle pour la figure de son « Judas ». Il a beau hanter les bas-fonds de la grande cité lombarde, passer en revue toutes les canailles du lieu, les vices qu’il découvre sont à l’évidence de ceux que Jésus aurait pardonnés. Or Jésus n’a pas pardonné à Judas… On rencontrera, au fil d’une pérégrination riche en surprises, un duc peu soucieux de son statut souverain ; un prêteur sur gages prompt à se vendre pour quelques sequins, mais dont la fille offre son corps et son âme contre un sourire ; un poète mauvais garçon, sorte de Villon amnésique, évoquant des terres possédées jadis « il ne sait où » ; un marchand allemand enfin, honnête et droit, mais qui trahira par crainte d’aimer… et dont Léonard fera son modèle. On goûtera surtout, par-delà les mirages d’une imagination enfiévrée, la beauté musicale qui fait toute la magie des romans de Perutz : ces conversations qui se croisent en contrepoint vertigineux, l’allégresse du ton que contredit cruellement un discours désabusé, le rythme inattendu des épisodes, qui trahit un surprenant désordre des valeurs. Mais l’imprévisibilité, laquelle donne tout son prix à la musique comme à l’art du roman, n’est-elle pas la clé ironique de l’humaine existence ? |
| |