Titre : |
The last buffalo hunt |
Type de document : |
document projeté ou vidéo |
Auteurs : |
Lee Anne Schmitt, Metteur en scène, réalisateur |
Editeur : |
Lee Lynch |
Année de publication : |
2010 |
Importance : |
1 dvd, 76 min. |
Présentation : |
Sous-titres français, couleur, stereo |
Format : |
4/3 |
Note générale : |
Organisme(s) détenteur(s) ou dépositaire(s)
Lee Lynch, ADAV, Doc Net Films
|
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Catégories : |
Société
|
Mots-clés : |
Identité culturelle,Chasse, États-Unis |
Index. décimale : |
300 Sciences sociales |
Résumé : |
The Last Buffalo Hunt n'est pas un documentaire sur la chasse au buffle. Il s’agit d’un film sur les cow-boys, l’histoire et les paysages. Dans l'unique station-service ouverte de Hanksville, au sud de l'Utah, la tête décapitée d'un buffle trône à l'arrière d'une camionnette. L'un des derniers troupeaux de bisons d'Amérique vivant en liberté se trouve dans les montagnes Henry situées à proximité. Chaque année, une chasse est organisée pour en réduire le nombre. Lee Anne Schmitt a suivi cette chasse pendant cinq ans. "Dans le sud de l’Utah, une fois par an, la chasse est ouverte contre les derniers troupeaux de bisons sauvages. Ils se comptaient par dizaines de millions avant qu’au dix-neuvième siècle, l’expansionnisme et la volonté de nuire aux Amérindiens ne provoquent leur quasi-extinction. Pendant cinq ans, la cinéaste a suivi certains chasseurs, non pour documenter l’événement mais pour questionner le mythe de la Frontière aujourd’hui. Comme California Company Town (Cinéma du Réel 2009), The Last Buffalo Huntprélève dans le paysage les traces de l’Histoire. Qu’est devenu l’open range pour lequel on se battait dans les westerns ? Sur des vidéos de 1998 déjà parcheminées, Terry, le guide qui vend ses services aux chasseurs occasionnels, incarne à la fois l’esprit pionnier et son ultime marchandisation. Entre campeurs, une blague sur Obama pendu à un arbre (référence aux lynchages de Noirs) confirme en toute obscénité que ce monde-là va mourir de son anachronisme. Mais tel le bison sur lequel un couple tire et retire sans l’achever, il n’en finit pas de s’étioler. L’élégance de la cinéaste consiste à éviter la satire facile des redneckspour ciseler une élégie. Scandée par une voix off fantomatique, l’archive devient matière vivante tandis que devant la caméra, le monde actuel, avec ses enseignes de snack-bars à têtes d’Indiens et ses porte-clés à têtes de bisons, vit dans la menace diffuse de son devenir-archive." (Charlotte Garson, Cinéma du réel 2011) |
The last buffalo hunt [document projeté ou vidéo] / Lee Anne Schmitt, Metteur en scène, réalisateur . - Lee Lynch, 2010 . - 1 dvd, 76 min. : Sous-titres français, couleur, stereo ; 4/3. Organisme(s) détenteur(s) ou dépositaire(s)
Lee Lynch, ADAV, Doc Net Films
Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Catégories : |
Société
|
Mots-clés : |
Identité culturelle,Chasse, États-Unis |
Index. décimale : |
300 Sciences sociales |
Résumé : |
The Last Buffalo Hunt n'est pas un documentaire sur la chasse au buffle. Il s’agit d’un film sur les cow-boys, l’histoire et les paysages. Dans l'unique station-service ouverte de Hanksville, au sud de l'Utah, la tête décapitée d'un buffle trône à l'arrière d'une camionnette. L'un des derniers troupeaux de bisons d'Amérique vivant en liberté se trouve dans les montagnes Henry situées à proximité. Chaque année, une chasse est organisée pour en réduire le nombre. Lee Anne Schmitt a suivi cette chasse pendant cinq ans. "Dans le sud de l’Utah, une fois par an, la chasse est ouverte contre les derniers troupeaux de bisons sauvages. Ils se comptaient par dizaines de millions avant qu’au dix-neuvième siècle, l’expansionnisme et la volonté de nuire aux Amérindiens ne provoquent leur quasi-extinction. Pendant cinq ans, la cinéaste a suivi certains chasseurs, non pour documenter l’événement mais pour questionner le mythe de la Frontière aujourd’hui. Comme California Company Town (Cinéma du Réel 2009), The Last Buffalo Huntprélève dans le paysage les traces de l’Histoire. Qu’est devenu l’open range pour lequel on se battait dans les westerns ? Sur des vidéos de 1998 déjà parcheminées, Terry, le guide qui vend ses services aux chasseurs occasionnels, incarne à la fois l’esprit pionnier et son ultime marchandisation. Entre campeurs, une blague sur Obama pendu à un arbre (référence aux lynchages de Noirs) confirme en toute obscénité que ce monde-là va mourir de son anachronisme. Mais tel le bison sur lequel un couple tire et retire sans l’achever, il n’en finit pas de s’étioler. L’élégance de la cinéaste consiste à éviter la satire facile des redneckspour ciseler une élégie. Scandée par une voix off fantomatique, l’archive devient matière vivante tandis que devant la caméra, le monde actuel, avec ses enseignes de snack-bars à têtes d’Indiens et ses porte-clés à têtes de bisons, vit dans la menace diffuse de son devenir-archive." (Charlotte Garson, Cinéma du réel 2011) |
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